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bienvenue sur le blog du général louis-charles-antoine des aix de veygoux parmi tous ces guerriers dans la fleur de leur âge, toi de qui la prudence égalait le courage, magnanime , que ce beau dévouement jette un durable éclat sur ton fatal moment ! tout couvert de lauriers un seul regret te reste, un seul penser t’occupe : ô guerrier trop modeste ! de toi-même toi seul tu n’es point satisfait ; pour la postérité, tu crains d’avoir peu fait. ! que ta grande ombre aujourd’hui se console ! chez nos derniers neveux ta dernière parole retentira sans cesse, et de ton souvenir sans cesse entretiendra les siècles à venir. . ce site est dédié au général . afin que son souvenir ne s’efface pas de la mémoire des français. . (, le guerrier-philosophe) , c’était l’homme du sacrifice, qui, pour lui, voulut toujours le devoir, et la gloire jamais, qui la donna aux autres, et même aux dépens de sa vie; un juste, un héros, un saint, l’irréprochable . ( michelet ) quelle époque, en effet, plus féconde en héros que celle des guerres de notre première république, ou l’on voyait surgir, dans l’espace de quelques années, , kléber, marceau, hoche, grands hommes par le talent et leur courage. parmi ces guerriers un héros attirait tous les regards. ardent au combat, général consommé, quoique à peine sorti de l’enfance. modeste et simple il fuyait les ovations et glorifiait son pays et son époque sans se douter de sa propre gloire. , ce jeune capitaine, officier à quinze ans, général de division à vingt-six ans, mort à marengo à trente-deux ans. s’était voué au chef qu’il admirait comme les chevaliers du moyen-age sacrifiaient tout à leur seigneur par idéal de conscience. ce fut en égypte de 1798 à 1800, que révéla ses remarquables talents et réalisa le rêve de sa vie. d’une taille plutôt petite ( mais marmont, le décrit ainsi : sa taille était haute et élancée ), avec son abondante chevelure noire, sa moustache touffue qui cachait des cicatrices de blessures de guerre, ses grands yeux gris, avait l’air triste, mais ferme et bon. sa vie fut d’un fil tout aussi net que celui de son épée. le devoir et le travail, telle fut sa conduite, se dévouer au service de la patrie, fut son ambition. aucune ombre de cupidité, d’orgueil, de violence n’a terni l’image de ce grand militaire. d’un caractère antique, il alliait à une bravoure une probité rigide et un désintéressement complet. se montre si généreux envers ses propres soldats et envers les vaincus qu’en allemagne les paysans allemands l’appelaient ¨ le bon général¨ , et aussi les arabes pendant la campagne d’egypte lui donnèrent le surnom de ¨ sultan juste¨ . était un sage. sa sagesse venait de son instruction: ¨ il avait l’âme trop élevée pour suivre la route commune dans la carrière où le sort l’avait placé, excité par cette espèce d’instinct qui donne au génie l’activité dont il a besoin pour se développer, il éprouvait le désir de s’instruire, avant même de pouvoir en calculer les avantages ¨ . son nom est devenu le symbole de la générosité et du courage. était-il républicain? une chose est sûre, s’il n’était pas républicain de son vivant, il l’est devenu dans la postérité. de , nous allons essayer de retracer en quelques lignes son existence si courte et bien remplie, ou l’on ne sait réellement qu’admirer le plus, du courage, du talent, du génie ou de la modestie du personnage. . publié dans : | le 16 décembre, 2008 | 5 commentaires » -- le personnage est un général bien modeste. . de lui nous savons qu’il n’était pas très grand, mais de constitution solide et robuste, il avait de longs cheveux noirs retenus par un simple lacet, le nez un peu busqué et un menton volontaire. son visage était déjà couturé de cicatrices et son corps était raccommodé à la hâte par des chirurgiens de fortune. napoléon le décrit : « de petite taille et d’extérieur peu prévenant » , mais savary admire en lui : « ses traits beaux et réguliers, ses yeux respirants la mélancolie et sa pâleur habituelle attrayante ». sur un champ de bataille était une sorte d’angélique démon qui se transcendait jusque dans ses traits. ambert raconte: « sa taille semblait s’élever de cent coudées. son front s’illuminait et son regard embrassait l’immensité du champ. d’une voix qu’on ne lui connaissait pas dans la vie ordinaire, il donnait ses ordres à chacun, sans trouble et sans paroles superflue . electrisés à sa vue, les soldats redoublaient de valeur et pas un chef ne se fût permis une observation. se précipitait en avant de tous, étendant le bras droit, montrant l’ennemi, s’élevant sur ses étriers, faisant bondir son cheval. ses longs cheveux flottaient au vent, sa cravate dénouée battait l’air et le petit homme studieux et savant devenait un géant qui dominait des milliers de soldats. le soir, au bivouac, il semblait avoir tout oublié. » un général trés modeste. avait une apparence vestimentaire négligée, son uniforme bleu si mal coupé était si étriqué qu’on le plaisantait sur « cette redingote de première communion », il ne portait ni dorure et broderie mentionnant son grade, il était propre, il se lavait chaque matin, ce qui était rare chez les hommes de la future grande armée. il partageait toutes les privations de ses hommes, il se nourrissait comme eux de soupe, de pain et d’eau. il est dit, à ce propos, qu’un jour il fit distribuer aux hôpitaux des provisions de bouche qu’on lui avait destinées et qui étaient plus recherchées que celles réservées aux soldats. ce héros est en même temps profondément humain. ses lettres à sa sœur, si affectueuses et si tendres, témoignent de sa sollicitude infinie pour ses soldats. il partage leur dénuement, mange le même pain noir, boit la même eau, réservant le vin et le pain blanc dont on lui fait présent pour les malades et les blessés. en pays ennemi, il respecte scrupuleusement les propriétés privées et verse au trésor l’argent qui lui tombe entre les mains. cette vie si pure lui confère une autorité immense, un empire absolu sur les hommes. publié dans : | le 2 février, 2008 | commentaires fermés -- son enfance en auvergne . se nommait: louis charles antoine de veygoux. il naquit le 17 août 1768, et a été baptisé le lendemain. louis-charles-antoine des aix, fils légitime de messire gilbert-antoine des aix, chevalier, seigneur de veygoux, et de dame amable de beaufranchet, son épouse, demeurant à veygoux, paroisse de charbonnières-les-varennes, et accouchée au château d’ayat situé sur cette paroisse . (saint hilaire d’ayat, actuellement ayat sur sioule, prés de riom. puy de dôme). il est le quatrième des cinq enfants du chevalier gilbert antoine des aix de veygoux et de son épouse née amable de beaufranchet. louis-charles-antoine a trois frères et une sœur: - amable (10/12/1759-1801) qui s’allia à marie-thérèse de neuville de l’arboulerie (1770-1824). - gaspard (1761-1764) mort en bas âge. - françoise (25/8/1764 – 20/10/1816) qui épousa françois beker (1770-1840), général de division en 1806, comte de l’empire en 1807 et investi du redoutable honneur en 1815 d’accompagner l’empereur napoléon de malmaison à l’île d’aix. - louis-charles-antoine, notre héros. - louis-amable (7/6/1773-1835) marié à marie-anne-adélaïde farjon des charmes. enfant, il est élevé au modeste manoir de veygoux, situé dans la région de riom prés du bourg de charbonnière-les-varennes. une enfance peut-être pas dorée malgré la noblesse de la famille, mais une enfance heureuse. la famille était pauvre et vivait du maigre revenu de quelques terres. ( en 1474, son ancêtre paternel jean des ayes était écuyer, seigneur des ayes, petit domaine sur la commune de teilhet en combrailles, puis par le mariage, en 1623, d’annet des ayes avec silvaine de brosson, la lignée reçut le fief de veygoux, situé dans la paroisse de charbonnières-les-varennes . le manoir de veygoux fut vendu en 1830, transformé en ferme, revendu et de nouveau transformé de telle sorte qu’il a perdu son visage d’antan. le site reste charmant, un cirque, un ruisseau, des blocs de granit e